vendredi 15 octobre 2010

Silence de fond

Non, dis-je. A l'angle de Zola et de Préssensé il y a une terrasse sous un auvent de fer forgé, soutenu de colonnettes de fontes, et la circulation converge des deux côté, grondant comme à Thessalonique. Pourquoi Thessalonique ? Parce que là-bas il y a longtemps j'avais essayé de dormir dans une rue grondante et j'y étais mal parvenu. Mais là, ce grondement est comme rien. Je lis en paix.

Mais chez les carmélites à Mazille, le soir le slencce est parfait. Et le silence, cela ne vous gêne pas? se demandent les jeunes gens qui m'accompagne. Non, pense-je. Cela ne me gène pas. La moindre chose alors s'entend et prend un goût profond.

Aucun commentaire: