mardi 28 septembre 2010

Les statues n'ont pas toutes le même pouvoir


J'en ai vu, à Nice, plein de statues. Celles de Giacometti, à la fondation Maeght (je ne suis pas sûr que ça s'écrive comme ça, et je n'ai jamais su le prononcer). Et puis un Bouddha cassé devant lequel C. médite. Mais ça me gêne toujours ces morceaux de statue arrachées à je ne sais quoi. Elles signifiaient quelques chose là où elles étaient, on les a cassées et volées, et on les garde ici comme objet de déco. J'ai bien peur que leur pouvoir spirituel en soit amoindri, voire inversé. Pour les petits tambourinaires africains, par contre, pas de problème : ils on été fondu pour cela : divertir et vacarmer tant et plus.

jeudi 23 septembre 2010

Le grand Tao un peu flou


Du pastis aux pratiques irrationnelles il n'y a qu'un pas. Cernés de meules immobiles et jaunes, nous méditâmes furieusement. Jusqu'à entrevoir le grand Tao, le soir où je parvins à ouvrir 22 bières sur 24 sans ouvre bouteille. Les deux dernières, je les ratais. On ne peut pas tout réussir. Nous étions nombreux.

Mais tout de même nous progressâmes dans le toucher fin. Il suffisait parfois de vouloir pour faire. C'est dire si c'est irrationnel.

lundi 20 septembre 2010

Stupéfiant léger

A Montélimar, sur un des bar sous les platanes, en compagnie de divers cousins, nièces, belles sœurs et autres, je pensais à prendre un pastis. C'est fou, cela faisait combien d'années que je n'avais pas pris de pastis. Les platanes me l'inspirèrent, et Montélimar, aussi. Autour, vers midi, c'était la pauses, quelques débuts de repas, et pour nous, le barbecue commencerait bientôt. Mmmmh ! ce goût là, je n'y pensais plus depuis longtemps. Cela s'agitait tranquillement sous les platanes. Le pastis, c'est fun.

jeudi 16 septembre 2010

Un seul disque

C'est étrange, youtube, on retrouve des choses que l'on n'avait jamais vues. J'ai trouvé de la musique des Plastic People of the Universe (si si), un groupe tchèque que j'écoutais quand j'avais 17 ans, un genre de klezmorim furieux jouant du Zappa. Il n'y a pas d'images d'époque, la Tchéquie de la fin des années 70 ne le permettant pas, mais j'avais un disque, trouvé par hasard à la Fnac, que j'ai passé mille fois. Je n'avais que ça, le disque et sa pochette. Il m'a fait rêver des années. J'avais quelques poèmes en tchèque, dont les phrases que je ne comprenais pas se sont gravées en moi. Maintenant, j'ai accès à des biographies, des photos, des tas d'explication. Je ne sais pas si mes fils peuvent comprendre ça : acheter un disue, le posséder physiquement, personne d'autre que moi ne le connaissait, et je l'ai écouté fiévreusement pendant des années, écrivant mêmes des poèmes en tchèque sur les murs de ma chambre, en recomposant les vers de ceux que donnait la pochette. Je ne sais pas s'ils peuvent comprendre ça, la possession étroite, la jouissance du manque, eux qui n'ont peut-être jamais acheté un disque.



Magické noci počal čas
Kocha snad z toho vezme ďas
Magické noci počal čas

My žijeme v Praze to je tam
kde se jednou zjeví Duch sám
My žijeme v Praze to je tam

Disent les paroles...."La nuit magique a commencé....Nous on vit à Prague, c'est là"
Fun, non ?



Allez, on ne s'en lasse pas....



"Toute ta vie tu attendras le Mandarin Merveilleux...mais tu sais que la vie est le moulin de Dieu"

samedi 11 septembre 2010

Souvenirs d'il n'y a pas longtemps

Le 14 juillet nous étions allé dormir à la campagne, pour fuir la chaleur d'étuve, le bruit de gare, la musique de bal. A la campagne il faisait bon mais venteux. Les arbres que j'avais vu au printemps avaient changé, les tilleuls ne sentaient plus, les pommiers perdaient des pommes vertes. Les vaches autour se mirent à meugler à l'heure du coq.

Mais après, tranquillement le soir se coucha, avec des lueurs rouges persistantes à l'ouest. Il a du mal à dormir.

jeudi 9 septembre 2010

Célébration physique du dimanche


Les affaires reprennent. Un petit Mont d'Or au soleil, en petites foulées, cardio raisonnable, arrivée en sueur modeste. Pour l'instant, tout va bien.

mardi 7 septembre 2010

Le béret fait le Basque

L'ETA proclame un cessez le feu. Ils le disent en video. La video fait un choc. On dirait une secte de Tintin, dis-je. Mais c'est les cigares du pharaon! s'exclame Hector. Tout à fait. Ils disent des trucs en basque, lèvent leur poing ganté d enoir. Mais le drôle d etruc qu'ils ont sur la figure, d'une drôle de couleur, les fait ressembler à éléphant man, ou à des extraterrestres mal déguisés. Mais le détail qui tue, c'est le béret : ils sont basques, c'est sûr.

vendredi 3 septembre 2010

Sinon, j'écoute


J'ai bien du faire vingt heures de réunions dans les deux jours qui précèdent....alors forcément, tous les papiers qui passe, ils prennent...il y avait une blague des années 20 en Allemagne qui disait ça : "Il faut faire attention de bien balayer le trottoir devant la Chancellerie, parce qu'Hidendurg il signe tous les papiers qu'il trouve. (La blague n' a de sens que lorsqu'on sait qu'Hidenburg était un peu gâteux, qu'il fut Président d ela république de Weimar, et qu'il nomma Hitler Chancelier) Je ne sais pas pourquoi je me souviens de cette blague, mais je la trouve drôle, j'imagine le Chancelier en personnage de tex Avery, cherchant de spapiers à signer. Les jours de réunions, tous les papiers qui passent à ma portée, ils morflent.

jeudi 2 septembre 2010

Citation de Murnau, tronquée comme toujours


Et oui ça sent le retour. Il me faut pour aller travailler franchir la passerelle ornée d'un signe dont je ne connais pas la signification, traverser la Saône bordée de saules pleureurs dont au moment de les dessiner je ne me souvenais plus du nom latin entier, juste Salix. Mais lacrymosa, ça fait bien pleureur, me suis-je dit.

Il faut franchir la passerelle au matin, vous dis-je. Et de l'autre côté du pont, les esprits vinrent à ma rencontre. C'était parti.