jeudi 2 septembre 2010

Citation de Murnau, tronquée comme toujours


Et oui ça sent le retour. Il me faut pour aller travailler franchir la passerelle ornée d'un signe dont je ne connais pas la signification, traverser la Saône bordée de saules pleureurs dont au moment de les dessiner je ne me souvenais plus du nom latin entier, juste Salix. Mais lacrymosa, ça fait bien pleureur, me suis-je dit.

Il faut franchir la passerelle au matin, vous dis-je. Et de l'autre côté du pont, les esprits vinrent à ma rencontre. C'était parti.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

En fait c'est Salix babylonica. Babylone, ville de tous les désolations...
Ce nom serait une référence à l'arbre décrit dans la bible, psaume 137:
"Au bord des fleuves de Babylone nous étions assis et nous pleurions, en nous souvenant de Sion.
Aux saules de ses vallées nous avions suspendu nos harpes..."
(soeurette)

jalexis a dit…

Merci de la précision....et on comprend maintenant, pourquoi "pleureur"...

Anonyme a dit…

Et là je ne peux pas m'empêcher d'avoir dans la tête cette vieille chanson rasta tirée de ce psaume et rendue célèbre par les Boney M.
"By the rivers of Babylon
Where we sat down
And there we wept
When we remembered Zion..."
Cette chanson me touche beaucoup :
http://www.dailymotion.com/video/x1iike_boney-m-rivers-of-babylon_music
(soeurette)