jeudi 17 janvier 2013

Le pull est en voie de disparition, comme l'ours blanc

Une des conséquences méconnues du réchauffement climatique, c'est que j'ai du mal à mettre mes pulls, les gros pulls en vraie laine, que j'aime tant mettre, mais qui attendent en pile dans le placard que le thermomètre baisse, et il ne baisse pas. Alors quand je vois au matin le verglas sur le quai et les voitures rouler avec précaution, quand je vois les passants marcher à pas précautionneux, leur main emmoufflée serrant leur écharpe contre leur cou et leur nez, quand je vois un nuage de vapeur précéder chacun, et bien je me réjouis. Je file au placard, je choisis un gros pull de laine épaisse, rassure les autres en promettant que je vais bientôt venir les chercher, et je sors. Oh comme il est bon, le froid au bout du nez, et l'air frais glissant à travers les mailles de laine ! Quand je pense que quelqu'un m'a un jour confié qu'il était heureux de s'être expatrié sous les Tropiques parce que ça faisait des années qu'il n'avait pas vu d'hiver...le pauvre.

1 commentaire:

Calabois a dit…

Bah, avec la potitique de rigueur du gvt, vous n'avez pas fini de sortir maille Jersey et point de chaine...

Sinon à la louche, la taille des jambes de Wendy Renard?