mardi 6 avril 2010

Et on leur a aussi donné les clefs du coffre...et de l'armoire à fusils

En rentrant par l'autoroute j'entendais les infos, et je me dis : "Mais ces gens du gouvernement, ce sont de grands malades. Ils démontent tout pour des raisons idéologiques, sans se préoccuper des conséquences dans la vraie réalité. J'appris en écoutant les nouvelles sur l'autoroute du sud, entre la raffinerie à gauche et le port à droite, que le gouvernement se disputait avec la Gendarmerie. Comment un gouvernement peut-il se disputer avec sa Gendarmerie ? Un homme se dispute-t-il avec son chien ? Je dis ça par admiration pour la fidélité et le courage du chien. Une nièce magistrate disait que la Police va mal, mais que la Gendarmerie joue son rôle, en suivant les règles, toujours. La Gendarmerie est immémoriale dans le paysage français, elle est un roc. On la démonte. Un officier supérieur a été radié pour avoir critiqué le démontage. Un autre supendu pour un poème. Après, il était question de fronde des départements, de départements qui traînaient l'Etat en justice pour qu'il transfère les fonds nécessaire au paiement des compétences que l'Etat avait transférées. Comment l'Etat peut-il se disputer avec ses institutions ? La Gendarmerie, le Département. Que restera-t-il ? L'Elysée bunkerisé, sous la protection d'une Police autoritaire ? Je le crains.

1 commentaire:

A a dit…

..à, propos de "l Elysée bunkerisé"effrayant d'abord hallucinant..drôle ensuite ..puis effrayant encore...