vendredi 16 mars 2012

y'a plus d'saison, la fourrure devient inmettable


Parlons du temps, c'est universel. Je sais pas si c'est une conséquence de l'âge mûr, qui fait que l'on ne reconnaît plus rien de ce que l'on s'était habitué à connaître, mais le temps, vraiment, je me demande comment il évolue. L'hiver fut torché en quinze jour arctiques où la Saône gela d'un bord à l'autre, au grand dam des mouettes qui arpentaient cette banquise à pieds avec cet air fâché des mouettes, et d'un coup tout dégela et recommencent ces jours de guérilla thermique où je ne me déplace plus que par bond, dans l'ombre, pour échapper au soleil. Puis pfffit, repasse un vent glacé qui sent fort le pelage d'ours blanc (même odeur que le grizzly, mais avec davantage de phoque). Et puis le vent tombe d'un coup, et dans mon manteau boutonné, je bous. Pour une année de fin du monde, je trouve que la météo est bâclée.