dimanche 22 juin 2014

Gloire au Rapatrieur, film violent et beau

Après avoir vu Homesman, j'ai fais un machinal tour de web, pour voir ce qu'en disaient les critiques. J'en fus pour le moins surpris. Ce que j'avais vu comme un grand film de désolation, qui penchait plus du côté de Cormac Mc Carthy que de Kevin Costner, était expédié par de petits avis chipoteurs. On louait l'image, le sens de l'espace comme on dit, mais rien sur ce paysage plat de fin du monde où se dressent ici ou là quelques arbres terrifiés, où on arrive à se perdre quand même. On trouvait ça lisse, et sage, alors que j'y voyais la mort à chaque instant. On trouvait que la parti pris féministe du film ne faisait que renforcer le masculinisme du western, puisque seules les femmes tombaient folles devant l'horreur de cette vie, et que le personnage masculin devient personnage central et positif sur la fin, genre à tirer tous les marrons de la rédemption du feu de l'épreuve. Sans noter que les hommes de ce film sont tous fous, mais d'une façon socialement intégrée, et que si le personnage masculin est central sur la fin, c'est qu'il est transformé par celle qu'il a rencontré. Heureusement que je n'ai pas besoin des critiques pour aimer les films, parce que j'ai l'impression, des fois, que les films, ils sont vus vite fait.

1 commentaire:

Soluto a dit…

Ce petit mot pour vous dire que vous vous faîtes plus rare. J'espère que c'est pour la bonne cause et que vous nous mijotez quelque chose d'enthousiasmant. Pour vous dire aussi que l'adresse renvoyant vers mon blog, dans votre liste de liens, va devenir caduque. Je vous livre ci-dessous la nouvelle. J'aurais aimé vous informer par mail, mais, j'ai perdu (la faute aux ordis qui tombent en panne sans crier gare) votre adresse.
Bien à vous et au plaisir...
Soluto