lundi 3 octobre 2011

La cour de récréation est une école de guerre

Dans une controverse, les adversaires ont la hauteur de leurs arguments. C'est dommage; on aimerait en avoir à sa taille, des adversaires. Tout le monde alors grandirait. Alors qu'à vouloir rapetisser, on reste petit. Mais bon, à chacun de choisir son ampleur.

6 commentaires:

Mary Dubois a dit…

Bonjour M. Jenni!

Je me promenais à Saint Germain des Prés, entre deux cours, et suis entrée pour musarder à l'écume des pages, et là, que vois-je en tête de gondole!
Un beau Gallimard dont le nom de l'auteur m'est bien familier!
Ca alors, mon prof de sciences de première avait une double vie!
J'ai acheté votre livre comme cadeau d'anniversaire pour mon fiancé. Je vous en donnerai des nouvelles, mais si l'écrivain est aussi bon que le prof je ne serai pas déçu!
Félicitations donc au professeur et à l'écrivain!

jalexis a dit…

Merci...

Et bonnes et heureuses études à Saint Germain des Prés...

Anonyme a dit…

J'ai eu l'immense privilège de me casser un péroné en bon état de marche avant une chute, somme toute ordinaire en pleine forêt. Mais là n'est pas l'affaire. La fracture avait été sévère et les soins sans doute sous estimés et pendant près de deux mois je n'avais pas marché en bon plein air. Pour ma première sortie j'avais poussé jusqu'au parc, à moins de 200 mètres de mon domicile. J'étais en eau, la nausée au bord des lèvres. Il faisait froid mais je transpirais comme avant mon premier baiser. Un enfant vient à ma rencontre sur un petit vélo bleu et se mit à tourner au large de mes béquilles. Le spectacle était charmant avant qu'il n'entame une rengaine dont il me soûla très vite. Hilare il chantait en répétant en boucle : handicapé, handicapé, Han Di Ca Péé... en appuyant aussi fort sur les syllabes que sur ses pédales...J'ai eu envie de le massacrer sur place autant que ses parents qui se baladaient dans l'indifférence du monde. J'ai juste glissé un "petit con" en guise de compliment et je me suis dit que le Bon Dien aurait de la monnaie pour tout le monde...

Anonyme a dit…

Lire "Bon Dieu"....

"Dien" est tout de même à mi chemin entre Rien et Dieu.

Chahrazed a dit…

Félicitations Mr. Jenni, je vous souhaite beaucoup de réussite, vous faites partie des gens qui sèment l'espoir dans des pays ou les droits les plus primaires ne sont pas accordés facilement,
Dans l'attente d'un nouveau roman,
tous mes encouragements et mes voeux de réussite.

Olivier Taconet a dit…

Je viens de lire en quelques jours votre ouvrage. Je l'ai trouvé terriblement évident... comme tout ce qui demande beaucoup de travail. Je l'ai lu comme s'il avait toujours existé, comme si je l'avais déjà lu, déjà écrit ou entendu. Il est la réflexion nécessaire et attendue sur nos générations, sur nos inquiétudes et nos certitudes... sur ces défaites qui font notre histoire, ces défaites qui font de nous une grande nation, et sur la guerre, cette guerre qui fait tellement partie de nous.
Bref, il n'y a pas plus politique comme thème et comme roman.
bravo