dimanche 23 janvier 2011
J'adore les généralités sans fondement; elles flottent
Toutes les généralités sont absurdes, mais les asséner avec assurance contribue à les alourdir d'un peu de vérité. Encore un peu, et elles tiendront au sol. Alors affirmons. Dans "Extrêmement fort et incroyablement près", il y a un feu d'artifice permanent de réalités étranges qui prennent leur réalité de leur affirmation. C'est fou; on y croit; on continue. Tout est absurde et merveilleux.
"Voici un fait que tu trouveras hallucinant : pas moins de cinq pour cent des noms gravés sur les arbres de Central Park sont d'origine inconnue.
- C'est vrai que c'est hallucinant."
" Je suis ici, docteur, parce que maman est inquiète que la vie me mette devant des difficultés insurmontables.
- Est-ce qu'elle a des raisons de s'inquiéter ?
- Pas vraiment. La vie est une difficulté insurmontable.
- Quand tu dis "difficulté insurmontable", à quoi penses-tu ?
- Je suis sans arrêt victime de mes émotions.
- Tu es est victime, là, en ce moment ?
- J'en suis extrêmement victime, là, en co moment.
- Quelles sont les émotions que tu ressens ?
- Toutes."
Tout cela me ravit.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
1 commentaire:
Quelqu'un qui prononce ces mots coupables immédiatement " hallucinant " est-il lui-même victime d'une hallucination contagieuse verbale ?
je m'interroge encore
beaucoup sont atteints
peu en réchappent
le mot de la fin me ravit
" Toutes " docteur !!!
on ne saurait mieux dire
Enregistrer un commentaire