mardi 20 novembre 2012
Les affaires reprennent, heureusement
Quand je pense qu'il a fallu que j'attende un train à Strasbourg pour recommencer à dessiner un peu ce que je voyais. J'ai attendu une heure à côté de la gare, un dimanche matin de froid vif, dans une sorte de pâtisserie turque, mais grande. Et d'arrêter de courir m'a soulagé, j'ai regardé les gens, et dessiné un peu. Quel bonheur silencieux ! Au mur il y avait des pub pour le kebab, mais faites en Allemagne. C'est pas loin de Strasbourg, et l'industrie du kebab y est plus florissante et plus organisée, st s'exprime par des affiches très colorées que l'on ne trouve pas en France. C'est une des joies de l'exotisme, même à peine transfrontalier : quand de toutes petites choses banales ne sont pas exactement faites comme à la maison. Du coup on le remarque, et du coup on remarque celles restées à la maison. Le voyage pas très loin transforme la regard sur l'ultra banal. Ce qui est de bien plus d'usage que le spectaculaire.
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