Des fois l'inspiration fuis aussi vite que l'inspiration sur la Saône. J'ai l'impression de manquer de table pour dessiner. Car pour dessiner, je l'oublie parfois un peu, il faut une table. Alors quand l'inspiration fuit comme le poisson de Saône, je feuillette Youtube comme une immense revue. il en est plein qui le fond. Je trouve là des chose dont je ne sais même pas comment je pourrais faire pour me les procurer autrement, même emule les connaît pas. Peut-être aller jusqu'à Istanbul.
Ils jouent au rap mais il y a un détail qui prouve qu'ils sont turc : le néons bleuté. Il y a les mêmes là-bas, et aussi dan sles cafés turcs en France, un néons au plafond rès intense et des murs nus.
İstanbul’u dinliyorum, gözlerim kapalı, dit-il plusieurs fois : ça veux dire: "J'écoute Istanbul les yeux fermés", c'est une citation dudébut d'un poème d'Ohran Veli des années 40, qui continue ainsi :
J'écoute Istanbul, les yeux fermés
D'abord une brise légère doucement;
Tout doucement se balancent
Les feuilles sur les arbres dans le lointain,
Tout au loin
Les cloches obstinées des porteurs d'eau
J'écoute Istanbul, les yeux fermés
J'écoute Istanbul, les yeux fermés
Tandis que passent les oiseaux
Tout là-haut, par longues bandes criardes
Dans les pêcheries on tire les filets
Les pieds d'une femme baignent dans l'eau
Alors après je feuillette encore plus Youtube et cela devient de plus en plus turc, je sais même pas d'où ça vient, d'une télé sans doute. Et encore, vous échappez aux montages de photos bizarre et aux videos tournés dans les maquis kurdes.L'inspiration revient, comme le poisson de la Saône qui revient toujours.
1 commentaire:
c'est bien le rap turc et les traductions sont impeccables
reste plus qu'à prendre un billet
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