La situation était, ces jours-ci, des plus confuses. Dans un nuage lacrymosant, survolés en permanence d'un hélicoptère volant bas, des groupes assez vagues couraient en tous sens. Hier, c'était au tour de jeunes fascistes qui défilaient en criant : "La racaille en prison, libérons la ville de Lyon". Ils ont été bloqués par nos excellents CRRS. Un autre défilé, silencieux, suivait une banderole : "Stop à la casse". Les jeunes gens qui la suivaient avaient l'air d'étudiants en commerce et en droit. Une commerçante me raconta qu'elle avait vu des jeunes gens, "pas de la racaille, des bons Français, même des filles" se partageant le butin volé dans un magasin de maroquinerie. Une laveur de vitrines, aux premières loges, raconte qu'il était à côté de la boutique Converse. Quand la vitrine a été descendue, le premier casseur, raconte-tt-il, a sorti son téléphone, a appelé quelqu'un et lui a demandé : "Tu fais quelle pointure ?"
On vit une époque formidable, qui excède un peu mes possibilités graphiques.
samedi 23 octobre 2010
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2 commentaires:
J'adore ce dessin
(soeurette)
je suis d'accord
poétisons un peu le débat
on dirait qu'il en faudrait peu pour que tout ce monde s'entende un peu mieux
en même temps vu le vacarme ambiant c'e n'est pas très facile
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