dimanche 14 octobre 2012

Avant l'heure, c'est pas l'heure, c'est ça qui est bon

Bon je tiens à remercier de leur sollicitude ceux qui m’ont présenté leurs condoléances d'anniversaire pour la note précédente, mais qu'ils se rassurent, j'ai encore six mois. C'est un peu comme quand le réveille sonne avant l'heure, et qu'on n'a pas besoin de se lever. Alors on se rendort, avec un plaisir redoublé. Je connais des gens qui laissent leur réveil comme ça pendant les week end, ce qui est une sorte de sadisme inverse, une forme de jouissisme, pourrait-on dire. Avec le dessin de maintenant on va croire que j'ai du vague à l'âme. Mais là aussi, je fait du jouissisme malsain : je suis encore tenant du titre pour bien quinze jours. Après, bien sûr, je disparaîtrait aux oubliettes de l'histoire, et je ne serais pas que sur l'article Goncourt de Wikipédia, entre Houellebecq et le nouveau, pour l'éternité. J'espère que le nouveau a de la conversation, parce que les jours sur Wikipédia sont longs.

samedi 6 octobre 2012

Près à croire tout ce qui me fera croire qu'il me fait du bien

Il n'y aurait pas un truc numérologique qui dirait que le cinq, quand il est suivi d'un zéro, devient talisman positif ? Annulant ainsi toutes les ondes négatives émises par cette cruelle association ? Parce que je suis preneur, c'est urgent. Parce que ce n'est pas des ondes délétères, ça, qui font que le souffle se récupère mal, et qu'il faille dormir une nuit sans faille, et que le vin, au-delà de deux verres, tapisse l'estomac tout le lendemain, et que les bières et les frites d'hier soir viennent juste de finir de se digérer ? Ce ne peut être qu'une malédiction aztèque liées aux chiffres, parce que jusqu'ici, ces symptômes, je ne les ai jamais eus.