jeudi 29 avril 2010

Sociologie de l'arbre

Encore un petit peu de campagne avant de reprendre du crobard urbain. Les arbres dans les haies, ont la place. Mais à deux, serrés, ils prennent la forme d'un arbre unique. C'est juste les contraintes de la photosynthèse. Juste.

vendredi 23 avril 2010

Les pissenlits sont apomictiques


Il y a dans les champs une quantité abracadabrante de pissenlits. Si le champ est un peu vallonné, si l'on se baisse et que l'on regarde un peu au ras du sol, à hauteur de quatre pattes, à hauteur de vache, les champs sont recouverts d'une couche d'or continue. Mais mon dessin est moins vif. Je l'ai colorié au pollen frotté et à la chlorophylle écrasée. Les pigments végétaux ne sont pas très intenses. Il a donc la ternissure d'une œuvre bio.Le nom de genre est correct, mais le nom d'espèce est fantaisiste. Par contre en l'écrivant, j'y croyais. Mais mes connaissances en botaniques datent de 25 ans, jamais mises à jours. J'ai écrit "dendelio", puis je me suis dit "densleonis" puis j'ai vérifié, et c'est bêtement "officinale". Mais de toutes façon, le nom d'espèce importe peu dans ce cas là, puisque le pissenlit est apomictique. Si si. C'est à dire que les graines ne se font pas par fécondation, mais par développement du seul ovule. Les descendants d'un individus sont donc génétiquement identiques à lui-même, aux mutations près. Le pollen existe bien, mais ne sert à rien. Il y a pollinisation, par des insectes, mais qui ne sert que de déclencheur au développement autonome du gamète femelle. Un genre d'ange Gabriel à moteur, en maillot rayé, qui viendrait demander à la fleur si elle veux bien, en buvant au passage un petit coup de nectar. Du coup, les pissenlits ne forment pas une espèce, mais un agglomérat de lignées plus ou moins semblables, plus ou moins différentes, qui ne se mélangent pas. Donc on se moque un peu du nom d'espèce. Mais des fois, quand même, j'iamgine des trucs, et c'est même pas vrai.

jeudi 22 avril 2010

Et hop c'est parti

Sans commentaires...(enfin, de ma part)

jeudi 15 avril 2010

Tuer le temps est un crime contre l'humanité


C'est quoi ce printemps à la con qui n'avance pas ? Le vent est perpétuel, glacé, oblige à refermer le bouton du haut de la chemise que je voudrais laisser ouvert. Il faut patienter, dit-on. Je patiente. Je suis l'homme le plus patient du monde. Je regarde, penché à la rambarde du pont, passer le fleuve du temps et ses eaux toutes pareilles. Mais ça commence à bien faire.

mardi 6 avril 2010

Et on leur a aussi donné les clefs du coffre...et de l'armoire à fusils

En rentrant par l'autoroute j'entendais les infos, et je me dis : "Mais ces gens du gouvernement, ce sont de grands malades. Ils démontent tout pour des raisons idéologiques, sans se préoccuper des conséquences dans la vraie réalité. J'appris en écoutant les nouvelles sur l'autoroute du sud, entre la raffinerie à gauche et le port à droite, que le gouvernement se disputait avec la Gendarmerie. Comment un gouvernement peut-il se disputer avec sa Gendarmerie ? Un homme se dispute-t-il avec son chien ? Je dis ça par admiration pour la fidélité et le courage du chien. Une nièce magistrate disait que la Police va mal, mais que la Gendarmerie joue son rôle, en suivant les règles, toujours. La Gendarmerie est immémoriale dans le paysage français, elle est un roc. On la démonte. Un officier supérieur a été radié pour avoir critiqué le démontage. Un autre supendu pour un poème. Après, il était question de fronde des départements, de départements qui traînaient l'Etat en justice pour qu'il transfère les fonds nécessaire au paiement des compétences que l'Etat avait transférées. Comment l'Etat peut-il se disputer avec ses institutions ? La Gendarmerie, le Département. Que restera-t-il ? L'Elysée bunkerisé, sous la protection d'une Police autoritaire ? Je le crains.

dimanche 4 avril 2010

Vingt minutes sur la place des Terreaux


On peut discuter de l'intérêt esthétique, artistique, urbanistique des aménagements de Buren, mais on doit lui reconnaître qu'il dispose là où il aménage des blocs de pierre où l'on peut s'assoir. Il me restait vingts minutes avant d'aller voir le Maître, je venais de me faire chasser du jardin du Palais Saint Pierre qui fermait, alors je me suis assis sur la place des Terreaux, et j'ai dessiné ceux qui passaient. Elles étaient plusieurs habillées pareil, les espèce de Chaperon Rouge sur la place, une est venue me voir et m'a proposé un chewing gum. Je serais le loup, je me méfierais. J'ai décliné, je n'ai jamais aimé ça. Le chewing gum, je veux dire. Nous avons parlé de sa tenue promotionnelle. Il ne vous a pas raté, le styliste, dis-je. C'est sûr. Mais plus qu'une heure, et j'arrête. Un type à côté s'assit aussi et regarda devant. Seb passa, m'aborda : que fais tu là ? J'attends le Maître. Mmmh. Faudra que tu m'en parle, un jour; ça détend ? (c'est l'homme à la cocotas minutas) Oui; et mieux que ça encore. Un coureur vint, fit des étirements à côté, impavide. Deux jeunes ados m'abordèrent : Monsieur, vous êtes prof de quoi ? De Bio. Pas de chinois ? Vous étiez venu nous parler de trucs chinois un jour. Oui, c'est parce que je vois le Maître. Tu vois, je t'avais dit, dit l'un à l'autre. Et ils partirent. C'était l'heure maintenant. j'y allais.

samedi 3 avril 2010

Mon Dieu, à qui avons nous donc confié les clefs de la maison ?

Oui, c'est ça, à qui il parle ? J'ai entendu hier une émission où Madelin parlait des impôts comme du diable. Il était question du bouclier fiscal. Vous savez, ce truc qui fait qu'on ne doit pas payer plus de la moitié de son revenu aux impôts. En effet, ça a l'air bien, logique, juste, etc; Il a dit, le symptôme (comme dit tb-ruiz) que quand on gagne deux euros, on en donne pas plus d'un à l'Etat, et on garde l'autre. Comment peut-on être contre ? Ben on peut. Parce que pour promouvoir ceci, on fait croire qu'il s'applique à tous. On condfond volontairement les gens modestes (qui ne paient pas d'impôts), les gens moyens (qui en paient un peu) et les gens riches, qui en paient beacoup, mais gardent beaucoup, et pour qui les taux importants ne s'appliquent qu'à ce qui dépasse la tranche supérieure. Donc 70 000 euros. Donc si on gagne plus de 6 000 euros par mois, ce qui dépasse les 6 000 est menacé d'être taxé plus. C'est sûr que c'est plus parlant de parler avec 2 euros. La plupart des français voient davantage 2 euros que 70 000 euros. Mais on fait croire que c'est pareil, aux zéros près. Mais ce n'est pas pareil. C'est comme quand le symptôme disait à une caissière qui se plaignait de ne pas joindre les deux bouts qu'elle n'avait qu'à travailler plus. Comme si on avait les mêmes choix en bas de l'échelle sociale qu'en haut. C'est comme les baisses d'impôts : comme si ça rapportait autant en bas de l'échelle sociale qu'en haut. A qui il parle, le symptôme ? Aux millions d'électeurs pauvres. il leur fait croire que tout au long de l'échelle sociale, les choses se passent de la même façon. Mais non. Au delà d'un certain revenu, le monde change. Le symptôme gouverne pour cet autre monde, et fait croire, par des arguties, qu'il gouverne pour tous. le symptôme est un mensonge. Et beaucoup y croient encore.

jeudi 1 avril 2010

Les Berges de Saône feront elles du bruit la nuit ?


C'est énervant mais c'est classique : Zola a écrit un roman entier là-dessus. Je crobardise en cinq minutes sur une feuille 60g, je colorie au pinceau de campagne monochrome, et puis après je pignoche une version qui devrait me sembler meilleure. Et puis non. Crobard vainqueur. La tronche en biais de Gégé passe mieux sur l'esquisse rapide. Pourquoi je me décarcasse, moi?
Gégé? C'est mon maire. Maire de Lyon. Je l'ai vu dan sune réumion publique. Ila cette façon inimitable de se tenir tordu, épaules tordues, bouche tordue quand il ne parle pas. Même quand il parle, il garde une torsion. Ce n'est pas un orateur, mais c'est le chef. Il prend la parole quand il veut. Selon le smoment, il prend un peu d'accent lyonnais, ou pas. Il présentais le projet des Berges de Saône. Je lui ai demandé si l'implantation des bar et terrasses alalit être réglementée ou laissée au bon vouloir des bistrotiers bruyants. Question importante : le loisir c'est bien, mais c'est aussi une nuisance. Il m'a roulé dans la farine : il a pris l'accent lyonnais, n'a pas répondu. Il a dit que si on ne met pas de bistrot, il n'y aura personne; que si on fait des eentiers le long d ela Saône, après des kilomètres de balade, il faut un endroit pour boire un coup; il a dit que l'équilibre entre les dormeurs et les fêtards est un équilibre fragile, d'autant plus que les dormeurs d'un soir sont les fêtards d'un autre, et qu'il ne peut réglementer les jours de sortie. Il a mis les rieurs de son côté, il a dit "boire un coup" avec l'accent, déclanchant un tonnerre de rires et d'applaudissements. J'aurais voulu dire que ces problèmes ne font rie que ceux qui n'y sont pas soumis, mais je n'abvais plus le micro. Gégé a repris sa pose tordue. Il avait gagné, la question était évacuée, je n'avais plus accès à la parole. J'étais eu.